Mes ancêtres reviendront de la guerre

Couverture : Stéphanie Béliveau, Machine de fer (2003), dessin et collage sur toile, 97 x 97 cm
Extrait du site du Boréal qui présente le livre :
Né à Rimouski en 1986, François Guerrette poursuit dans ce quatrième livre sa quête de la fulgurance, nourrie à même les menaces qui pèsent sur la planète et la barbarie qui façonne l’histoire: «à travers mes yeux mes ancêtres voient le monde brûler», écrit-il, tandis que le poète s’affirme comme celui à qui il incombe de toujours «garder ouvertes les paupières» afin de transmettre la mémoire du monde. Au-delà des «couleurs de la fin» dont Guerrette se fait le peintre, Mes ancêtre reviendront de la guerre s’attache à transmettre la foi, si païenne soit-elle, dans la suite des choses, car nous sommes « des êtres et des bêtes chez qui l’espoir est chronique ». S’il est vrai que, «comme toutes les espèces qui disparaissent», nous devenons ce que voient nos yeux, il est de notre devoir de trouver la beauté où qu’elle se cache; et le poète y parvient, magnifiquement.