9 mars 2015 - |

Les Chants du capricorne

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J’ai eu la chance de voir ce spectacle événementiel il y a 20 ans, au Musée d’art contemporain. Ma jeune soeur m’avait invitée avec insistance, alors qu’elle-même l’avait déjà vu la veille.

À cette époque, ma soeur étudiait le chant à Mcgill. Je me souviens que nous étions encore sous le choc de l’émotion quand nous sommes sorties du musée, c’est alors qu’elle m’avait déclaré que c’était ça le rêve de sa vie, que c’était ça qu’elle voulait chanter un jour, Les Chants du Capricorne de Scelsi, créer et mise en scène par Pauline Vaillancourt, avec la scénographie de Massimo Guerrera.

La vie est parfois merveilleuse. Pauline Vaillancour qui avait interprété elle-même le seul être sur scène, dit aujourd’hui avoir attendu 20 ans pour trouver une interprète capable de mémorisée et d’incarner cette partition très exigeante. Elle a découvert ma soeur et la choisie pour reprendre son ce rôle si important. Ma soeur boucle une boucle dans sa vie d’artiste. Sa vision se réalise. Le hasard fait bien les choses, parfois.

Je partage ces anecdotes biographiques, pour ajouter de la chair autour de ce spectacle qui sera présenté cette semaine à l’Ucine C, du jeudi au samedi.

À lire le magnifique article de Christophe Huss dans le devoir du samedi 7 mars, qui explique clairement pourquoi il ne faut pas manquer cette occasion rare d’aller voir et entendre Les Chants du capricorne, qui ont marqué le monde de la musique au Québec, il y a vingt ans.

Voir aussi cette très intéressante entrevue avec Massimo Guerrera à ce sujet.

Photo : Annik MH De Carufel, Le Devoir